Coordination des parcours complexes

Cette année 2023 sous l’égide de la DGS, un travail a été entrepris permettant de définir une dénomination – DAC (Dispositif d’Accompagnement et de Coordination des parcours complexes) – et un cahier des charges communs.

Outre des éléments de définition, ce cahier des charges mentionne les objectifs généraux du dispositif et en précise les missions, les critères d’inclusion, d’exclusion et de fin d’intervention pour la population-cible. Il précise également la nature des prestations fournies.

Selon les principes du case management, les coordinatrices doivent être capables de jouer plusieurs rôles : gatekeeper (portier) afin de contrôler l’accès à des prestations adaptées, advocate (défenseur) en prenant le parti de la personne accompagnée, broker (courtier) en faisant l’intermédiaire entre la personne accompagnée et les prestataires, et enfin coach en encourageant la mobilisation des ressources de la personne accompagnée (Gobet et al., 2016).

En 2023, encore sous la dénomination de GCC, la prestation a été assurée dans la région Nord. À contrario, suite à une démission, elle a été mise en veille dans la Broye vaudoise jusqu’au mois de septembre et à l’arrivée d’une nouvelle collaboratrice.

Au RSNB, depuis le mois de septembre 2023, le DAC se compose d’une équipe de deux coordinatrices de parcours complexes travaillant à 80%.

Elles interviennent sur sollicitation des professionnel·le·s socio-sanitaires, avec le consentement de la personne ou de son ou sa représentant·e thérapeutique. Elles apportent leur soutien le temps nécessaire à la stabilisation de la situation. Elles ne délivrent pas de soins et n’interviennent pas dans l’urgence.

Des présentations régulières du DAC ont été réalisées auprès des personnels de première ligne et les liens de proximité se consolident au fil des mois.

Malgré la mise en cale sèche de la prestation dans la Broye en début d’année, la nouvelle coordinatrice a vite été intégrée dans le système. Et depuis l’automne, toutes voiles dehors, la prestation a repris son déploiement et les synergies entre les deux collaboratrices permettent au dispositif DAC de maintenir le CAP.