Gestion de Cas de Coordination

Le dispositif poursuit sa croissance et développe des synergies cantonales

Les deux collaboratrices qui assurent le suivi dans les deux régions (Nord et Broye) sont maintenant régulièrement sollicitées et développent des collaborations avec leurs homologues de l’Est (Réseau Santé Haut Léman).

Des échanges réguliers permettent aux deux équipes RSHL et RSNB de partager autour de leurs pratiques et des situations rencontrées.  Sous l’égide de la  DGS : la définition des missions, les documents de travail, les critères d’intervention et même la dénomination de la fonction sont des sujets rediscutés afin de pouvoir homogénéiser les pratiques des 2 régions en 2023, en associant à cette évolution les deux autres réseaux vaudois (région Lausanne et Ouest).

Sur le terrain

La perte de sens et d’objectifs dans les prises en charge, la rupture entre la personne et le Réseau de soins, les divergences d’appréciation, en particulier dans les situations avec de nombreux intervenant·e·s, sont les critères d’appels les plus fréquents.

L’infirmière en GCC vient souvent renforcer l’assise du ou de la professionnel·le référent·e de la situation (généralement infirmier ou infirmière). Elle facilite l’intégration de nouveaux intervenant·e·s quand cela est nécessaire. Le lien de confiance avec la personne concernée, ses proches et les intervenant·e·s de 1re ligne, tout comme la communication, constituent la base de toute collaboration.

Le temps dédié à la coordination est majoritaire, les supports informatiques et téléphoniques sont les outils principaux de la GCC. L’organisation de réseaux, les rencontres à domicile et l’accompagnement des personnes dans différents lieux (médecins spécialistes, hôpitaux de jour, CAT, etc.) sont aussi des temps importants dans le planning journalier.

La GCC doit parfois se glisser dans les failles où personne ne va, les vides organisationnels et/ou structurels. Elle peut être amenée ponctuellement à assurer une mission habituellement dédiée au personnel de 1re ou 2e ligne, comme par exemple remplir une demande d’allocation pour impotent.

La population que suivent les infirmières en GCC maintient le cap de l’âge observé en 2021 et est en moyenne de 70 ans pour le Nord et 61 ans pour la Broye.

Quelques chiffres dans le Nord vaudois

D'où viennent les demandes ?

Nombre total de suivis : 30

Durée moyenne des suivis : environ 6 mois

Pour un taux d’activité de la gestionnaire de cas de 80%

La GCC dans la Broye vaudoise

D'où viennent les demandes ?

Nombre de personnes suivies en augmentation : 27 (+4 de la Broye fribourgeoise).

Durée moyenne des suivis en 2022 : 4 mois (9 pour la Broye fribourgeoise)

Pour un taux d’activité de la gestionnaire de cas de 60%

La GCC poursuit son implantation dans la Broye. Certains médecins traitants commencent à solliciter directement cette prestation. Le profil des personnes pour lesquelles des suivis sont demandés est souvent en lien avec la précarité, l’isolement social, ce qui entraîne une difficulté dans l’accès aux soins dans une région excentrée.

Cette réalité rappelle à quel point santé et social sont indissociables et que les synergies doivent être maintenues entre tous leurs acteurs.