Gestion de Cas de Coordination

La GCC renforce sa place dans le paysage sanitaire régional

Si 2020 a permis à la GCC de s’émanciper, 2021 lui a permis de renforcer son positionnement dans le paysage sanitaire régional.

La GCC a pu observer un rajeunissement de sa population et une augmentation des besoins psycho-sociaux des personnes qui lui sont adressées.

La GCC continue à se faire connaître à travers les institutions de soins, les hôpitaux, les cabinets médicaux, les Centres Médicaux Sociaux. Elle est sollicitée pour différentes raisons.

Sur le terrain

La perte de sens et d’objectifs, la rupture entre la personne et le réseau de soins en place, les divergences d’appréciation, en particulier dans les situations avec de nombreux intervenant·e·s, sont les critères d’appels les plus fréquents.

L’infirmière en GCC vient souvent renforcer l’assise du ou de la professionnel·le référent·e de la situation (généralement infirmier ou infirmière). Elle facilite l’intégration de nouveaux intervenant·e·s quand cela est nécessaire. Le lien de confiance avec la personne concernée, ses proches et les intervenant·e·s de 1re ligne, tout comme la communication, constituent la base de toute collaboration.

Le temps dédié à la coordination est majoritaire, les supports informatiques et téléphoniques sont les outils principaux de la GCC. L’organisation de réseaux, les rencontres à domicile et l’accompagnement des personnes dans différents lieux (médecins spécialistes, hôpitaux de jour, CAT, etc.) sont aussi des temps importants dans le planning journalier.

La GCC doit parfois se glisser dans les failles où personne ne va, les vides organisationnels et/ou structurels. Elle peut être amenée ponctuellement à assurer une mission habituellement dédiée au personnel de 1re ou 2e ligne, comme par exemple remplir une demande d’allocation pour impotent.

GCC Nord : le nombre de nouvelles demandes est resté stable (34) et la charge de travail a augmenté, les suivis en cours en 2020 se cumulant aux 16 nouveaux suivis initiés.

Quelques chiffres dans le Nord vaudois

D'où viennent les demandes ?

Nombre total de suivis : 31

Moyenne d’âge : 69 ans

Durée moyenne des suivis : environ 8 mois

Taux d’activité : 80%

La GCC dans la Broye vaudoise

La GCC poursuit son implantation dans la Broye. Des médecins traitants commencent à solliciter directement cette prestation. Le profil des personnes pour lesquelles des suivis sont demandés est souvent en lien avec la précarité, l’isolement social entraînant une difficulté dans l’accès aux soins. Il apparaît nécessaire de développer les liens entre les professionnel·le·s de la santé et du social.

Nombre de personnes suivies en augmentation : 16 en 2021, dont 3 de la Broye fribourgeoise.

Moyenne d’âge : 65 ans

Taux d’activité : 60%

D'où viennent les demandes ?