Stabilisation et adaptation
Après une année 2020 pas comme les autres, 2021 a permis de stabiliser et d’adapter les gardes pour mieux répondre aux besoins des patient·e·s tout en respectant les modes d’engagement des médecins de garde.
Ce qui a été réalisé en 2021
Depuis le 1er mars, une garde de gynécologie a été mise en place les week-ends et les jours fériés.
Depuis le 1er octobre les gardes de nuit dans la Broye sont assurées de 22h à 8h par les urgences du HIB avec le soutien de l’équipe mobile infirmière.
La Commission régionale et cantonale de la garde, présidée par Dre Manuella Decarli Diserens, s’est réunie 4 fois, en présentiel et en visioconférence. Ce nouveau mode de rencontre commence à avoir du succès pour les personnes ayant des empêchements de dernière minute.
La garde de psychiatrie est en questionnement pour permettre un engagement directement depuis la CTMG, et non plus en deuxième recours, après une première évaluation somatique.
Un groupe de travail, présidé par Dr Pavillon, s’est réuni pour fixer les critères permettant au régulateur de la CTMG d’engager le psychiatre de garde. Un test sera fait en 2022, pour une durée de 6 mois, de manière à mesurer l’efficacité de cette nouvelle manière de fonctionner.
Les enjeux pour 2022 seront de pérenniser cette manière de gérer les gardes en vue de la fin du projet « Réponse à l’Urgence ».
La garde en quelques chiffres :
Nombre de patient·e·s aux urgences des eHnv, vu·e·s par un médecin de garde à la permanence du PRS
les lundis, vendredis et samedis de 18h à 22h
Nombre de cas transmis par la CTMG aux différents secteurs de garde :
2019 | 2020 | 2021 | |
---|---|---|---|
Nord Vaudois | 2820 | 2445 | 2839 |
Haute Broye | 1327 | 578 | 1331 |
Broye Jorat | 1115 | 814 | 1124 |
Psychiatrie | 171 | 165 | 23 |
Pédiatrie | 1419 | 581 | 821 |
Gynécologie | 11 |
Les secteurs de la Vallée de Joux et de Ste-Croix traitent directement les urgences dans leur région.
Les données de la CTMG montrent un retour vers une utilisation de la garde au même niveau qu’avant la pandémie.
Le recours à la psychiatrie reste, comme indiqué plus haut, un point d’attention qui devrait être amélioré en facilitant l’accès des patient·e·s aux psychiatres de garde. La garde pour la gynécologie étant nouvelle, son recours reste faible. 2022 devrait permettre d’affiner les réflexions sur son utilisation et revoir si nécessaire les critères pour y accéder.